Nouvelle vague

Alors que le Festival international du film de Cannes illumine à nouveau le ciel de la Croisette, les cinéphiles ont forcément en mémoire le souffle provoqué par l’arrivée dans les années 60 de cette jeune garde française de metteurs en scène. Elle fut même portée en chanson par un célèbre interprète des « yéyés » et son retentissement dépassa le cadre de l’hexagone pour, aux dires de spécialistes, avoir mondialement transformé le cinéma. Elle annonçait des jours heureux, insouciants. À rebours de celle qui devrait déferler sur le pays toute écume dehors aux dires mêmes du chef de l’État dont la prise de parole en début de semaine fut, ce de point de vue, tout sauf… vague ! En filant la métaphore, un grain de sable semble enrailler la mécanique d’un...