Si vis pacem, para bellum

Les élus du notariat ont adopté un langage de combat pour affronter la crise sanitaire. Si on le résume aux titres de leur communication à la sortie du confinement, les appels à mutualiser les forces, à mobiliser, à partir en mission, à monter au front, au branle-bas de combat, etc., se multiplient sans compter. On s’abstiendra d’y ajouter le concours apporté à la Garde nationale qui s’y mêle, pour ne voir là qu’une coïncidence éditoriale. Cette réactivité mérite approbation et soutien puisque, si c’est au feu que se juge le soldat, la riposte est efficace. Certes, cela fait plus de vingt ans que la question de l’acte authentique à distance a été posée ; mais c’était en temps de paix, celui de l’insouciance. Chacun sait qu’il est toujours trop tôt p...