I. Prêts aux sociétés
L’indicateur composite du coût d’emprunt, qui combine les taux d’intérêt sur l’ensemble des prêts consentis aux sociétés, a diminué en mars 2020.
Tandis que le taux d’intérêt appliqué aux nouveaux prêts d’un montant supérieur à un million d’euros assortis d’un taux variable et dont la période de fixation initiale du taux est inférieure ou égale à trois mois a augmenté, pour s’établir à 1,15 %.
Le taux pratiqué sur les nouveaux prêts de même montant dont la période de fixation initiale du taux est supérieure à trois mois et inférieure ou égale à un an a diminué, revenant à 1,10 %. Cette baisse a résulté des évolutions dans trois pays de la zone euro et a été principalement imputable à l’effet taux d’intérêt.
Le taux appliqué aux nouveaux prêts d’un montant supérieur à un million d’euros et dont la période de fixation initiale du taux est supérieure à dix ans est resté globalement inchangé à 1,26 %.
En ce qui concerne les nouveaux prêts d’un montant inférieur ou égal à 250 000 € assortis d’un taux variable et dont la période de fixation initiale du taux est inférieure ou égale à trois mois, le taux moyen pratiqué a fléchi, s’établissant à 1,90 %. Cette évolution a résulté de l’effet taux d’intérêt.
S’agissant des nouveaux contrats de dépôt, le taux d’intérêt appliqué aux dépôts à terme des sociétés d’une durée inférieure ou égale à un an a augmenté pour ressortir à – 0,09 % en mars 2020, en raison de l’effet taux d’intérêt.
Le taux d’intérêt appliqué aux dépôts à vue des sociétés est demeuré stable à 0,00 %.
Le taux d’intérêt sur les nouveaux prêts consentis aux entrepreneurs individuels et aux sociétés de personnes assortis d’un taux variable et dont la période de fixation initiale du taux est inférieure ou égale à un an a diminué, pour s’établir à 2,16 %. Cette baisse a résulté des évolutions dans deux pays de la zone euro et a été imputable à la fois à l’effet taux d’intérêt et à l’effet pondération.
II. Prêts aux ménages
L’indicateur composite du coût d’emprunt est demeuré globalement inchangé en mars 2020.
Tandis que le taux d’intérêt sur les prêts au logement assortis d’un taux variable et dont la période de fixation initiale du taux est inférieure ou égale à un an a diminué, ressortant à 1,39 %, en raison de l’effet pondération.
Le taux sur les prêts au logement dont la période de fixation initiale du taux est supérieure à un an et inférieure ou égale à cinq ans est resté plus ou moins stable à 1,55 %.
Le taux d’intérêt appliqué aux prêts au logement dont la période de fixation initiale du taux est supérieure à cinq ans et inférieure ou égale à dix ans est resté globalement inchangé, à 1,36 %, et celui des prêts au logement dont la période de fixation initiale du taux est supérieure à dix ans est demeuré constant, à 1,36 %.
Sur la même période, le taux d’intérêt appliqué aux nouveaux prêts à la consommation accordés aux ménages a diminué, s’établissant à 5,46 %. Cette baisse a résulté des évolutions dans deux pays de la zone euro et a été principalement imputable à l’effet pondération.
S’agissant des nouveaux dépôts des ménages, le taux d’intérêt appliqué aux dépôts à terme d’une durée inférieure ou égale à un an est demeuré globalement inchangé, à 0,31 % en mars 2020.
Les taux d’intérêt sur les dépôts remboursables avec un préavis de trois mois et sur les dépôts à vue des ménages n’ont pas varié, ressortant à 0,36 % et 0,02 %, respectivement.
BCE, communiqué de presse 6 mai 2020