Le prix de la terre agricole, après une hausse quasi ininterrompue de près de 60% sur les huit dernières années, enregistre un léger tassement. Au niveau national, le prix moyen des terres et prés libres non bâtis a baissé de 0,5% au premier semestre 2005 par rapport au semestre précédent.
Ce tassement, au niveau national, masque des différences réelles :
- une baisse au nord de la Loire, dans les régions de grandes cultures, plus directement concernées par la baisse des revenus agricoles ;
- une poursuite de la hausse dans les régions du sud de la France et, plus spécifiquement, sur le pourtour méditerranéen et dans certaines régions littorales et périurbaines où la pression de la part des acquéreurs non agricoles reste très soutenue ;
- une relative stabilité dans le Massif Central.
Ainsi, la diminution des taux d’intérêt et la pression foncière urbaine exercée sur les espaces agricoles qui auraient pour effet de tirer les prix à la hausse, ne compensent plus aujourd’hui la tendance à la baisse liée à la diminution des revenus agricoles à l’hectare.
