Si le Code civil offre une variété de formes pour établir son testament, chacune d’elles doit néanmoins obéir, pour sa validité, à un formalisme au respect duquel veillent les magistrats, souvent de manière très rigoureuse. Trop, seront tentés de dire les légataires qui se voient opposer la nullité du testament authentique pour défaut de paraphe porté sur chacune des feuilles du testament.
Après les décisions rendues en 2011 au sujet de la dictée du testament authentique, c’est encore à cette rigueur que renvoie la Cour de cassation par un arrêt du 10 octobre dernier qui souligne que le formalisme spécifique à ce testament se cumule avec celui de tout acte notarié.
Et si la voie du testament international a également été ouverte par la convention de Washington de 1973, là non plus, il ne peut être fait fi de cette formalité...