Conformément au règlement d’une zone d’aménagement concertée (Z.A.C.), la hauteur des constructions ne doit pas dépasser 12 mètres mesurés au point le plus haut du bâtiment jusqu'au point le plus bas du terrain naturel (ouvrages techniques, cheminées et autres super-structures exclus).
Comment appliquer une telle disposition alors même que le terrain sur lequel sont édifiés les bâtiments présente une déclivité totale de 6 mètres ? Le Conseil d’Etat donne la solution : « ... la hauteur maximale de chacun des bâtiments dont s'agit doit être calculée depuis leur faîte jusqu'au point le plus bas de leur emprise au sol et non jusqu'au point le plus bas de l'ensemble de la parcelle » sur laquelle ils sont situés.